mercredi 30 janvier 2013


ÊTRE JEUNE EN PALESTINE





Du 1au 22 février 2013



Maison de la Mémoire - Ateliers des FUCaM
rue des Soeurs Noires, 2 - 7000 MONS
Entrée par la rue du Grand Trou Oudart
Ouvert en semaine
de 9 à 12 h et de 14 à 16 h 30


Véronique Vercheval se rend, pour la première fois, en Palestine en avril 2002.
Elle y découvre un pays profondément meurtri. Au détour des rues, les maisons détruites, les murs éventrés et les impacts de balles rappellent les combats permanents.

Elle est retournée en Palestine. Souvent. Elle y a rencontré des artistes, des intellectuels, des femmes, des hommes, des enfants avec leurs espoirs et leurs désespoirs.

De Gaza à Ramallah, de Jenin à Hébron en passant par Naplouse, cette photographe engagée nous fait partager le quotidien de celles et ceux qu’elle a rencontrés. Elle traverse ce pays lacéré par les implantations israéliennes, mais où persistent les universités, les théâtres, les cafés et les marchés.
Avec cette balade photographique, elle nous guide au cœur d’une Palestine blessée mais vivante.

La moitié de la population a moins de 25 ans.
C’est une génération qui n’a connu que la vie sous occupation israélienne faite de bouclages fréquents et des confrontations violentes avec l’armée et les colons. Le mur,  les check points, les barrières et les obstacles terrestres fragmentent leur existence. Les rassemblements sociaux ou familiaux, les besoins médicaux,  les inscriptions à l’école sont soumis au bon vouloir des soldats israéliens.
C’est une jeunesse qui souffre souvent de difficultés économiques dûes au taux de chômage élevé et à la paralysie politique. La mauvaise situation économique et l’absence d’opportunités affectent leur futur, leurs projets d’études, de mariage, d’emploi, de voyages...
C’est une jeunesse dynamique qui s’investit dans la culture, l’éducation,..  qui tente de vivre sa vie comme partout ailleurs dans le monde, de survivre. Malgré l’occupation.




«Pudiques, les photos prises par Véronique Vercheval depuis 2002 témoignent des joies et des peines des hommes, des femmes et des enfants, de leur vie quotidienne meurtrie par l’humiliation de l’occupation et, malgré tout, de leur dignité.»                
                                                                     Dominique Vidal dans “Le Monde Diplomatique”

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